Description
Dès le 15e siècle, les humanistes accompagnèrent la Renaissance et ouvrirent les esprits moyenâgeux à la réflexion et à la critique grâce à leur enseignement et à leurs écrits. Au début du 16e siècle, le peuple était encore très croyant alors que l’Europe chrétienne était en ébullition. « La nef de St Pierre» tanguait fortement sous l’assaut de l’argent, des honneurs, du sexe et de la critique. Luther excommunié, jeta alors, à son corps défendant, les bases du protestantisme dont le but était le retour à une pratique religieuse conforme aux Évangiles. La Réforme engendra « un cyclone spirituel » et le départ de troubles religieux, sociaux et politiques qui dégénérèrent dans la guerre de Trente Ans. Cette lutte sanglante, entre les Habsbourg catholiques, les Princes allemands protestants et les rois de France qui soutenaient ces derniers, s’étendit à l’Europe. Elle se termina en 1648 par le traité de Munster en Westphalie par lequel l’Alsace, très décentralisée, entra difficilement dans la centralité française. Louis XIV imposa ses vues et son interprétation du traité tout en ayant compris qu’il lui fallait rester souple s’il voulait « apprivoiser» les Alsaciens.
136 pages – Format : 18x 24 cm – Couverture brochée.